Quelles sont les hormones du désir ?
Des hormones spécifiques entrent en jeu lorsque vous ressentez du désir sexuel. Ces hormones, sous forme de petites molécules, sont sécrétées par le cerveau et agissent sur les neurones dès qu’une situation plaisante se manifeste. Ce qui va impacter vos émotions. Quelles sont donc ces différentes hormones du désir et comment agissent-elles ? Zoom sur l’hormone du désir !
La testostérone
La testostérone est l’hormone qui stimule le désir sexuel. Contrairement à ce que l’on croit, cette hormone est produite par les hommes comme par les femmes. La différence : elle est produite en plus grande quantité chez l’homme, mais la femme y est beaucoup plus sensible. Elle est produite par les testicules chez l’homme et les ovaires chez la femme.
Sa production se déclenche lorsque vous avez un sentiment de désir sexuel comme lorsque vous regardez une scène de film érotique, ou que vous vous imaginez une aventure à faire rougir…
Son rôle ? Elle influence le désir et l’appétit sexuel, ainsi que les fonctions érectiles, dont la production de spermatozoïdes chez l’homme. Concrètement en tant qu’hormone de la libido, elle rend audacieux, courageux et donne l’énergie nécessaire pour se donner les moyens d’assouvir son désir.
Cette hormone du désir influence beaucoup sur les comportements au quotidien : elle diminue le stress et fluctue vos réactions et humeurs. Chez l’homme, elle est associée à des comportements dominants, compétiteurs, voire agressifs.
La chute du niveau de testostérone secrété par le corps entraine la perte du désir. Cela se manifeste par exemple au moment de la ménopause ou de l’andropause.
La lulibérine
Aussi surnommée « hormone des préliminaires » ou « hormone du désir », la lulibérine est l’hormone du désir amoureux.
Lorsqu’elle est sécrétée au niveau de l’hypothalamus du cerveau, on se met en quête d’un objet à aimer et alors l’organisme se prépare à l’amour. Mais cela peut aussi être le contraire : lorsqu’on est amoureux, l’hypothalamus sécrète de la lulibérine et nous prédispose à l’acte sexuel.
Sachez que quand la lulibérine arrive, au début de la relation sexuelle, la faim nous quitte. En effet, cette hormone est réputée pour être un coupe-faim efficace. C’est parce que lorsque le désir est intense, il fait de l’ombre à d’autres désirs, alimentaires par exemple. En conséquence, elle pousse à rechercher toujours plus de contact physique et plus de plaisir.
Les œstrogènes
Les œstrogènes sont les plus importantes hormones du désir féminin. Elles influencent le désir durant le cycle menstruel.
Grâce à leur effet sur des neurones de l’hypothalamus, les œstrogènes augmentent la libido chez la femme, contrairement à la progestérone qui la diminue. Elles sont surtout sécrétées durant l’ovulation autour du 14ème jour. Le désir sexuel est alors boosté à cette période et on a un pic d’œstrogènes. En conséquence, le corps vise la fécondation et réveille un désir sexuel direct et réactif.
Ces hormones agissent également au niveau de la peau qui est la structure centrale pour les stimuli sexuels externes. Elles jouent donc un rôle sur la lubrification vaginale.
Après le pic, le taux d’œstrogènes diminue tandis que celui des progestérones augmente.
La dopamine
La dopamine ou « hormone du bonheur » est une hormone messagère du désir. Chez la femme, elle a pour rôle de freiner la libération de prolactine, une hormone qui entraîne une diminution du désir sexuel et de la libido. Une baisse de la libido peut alors être due à un taux bas de dopamine.
Pour résumer, plus vous sécrétez de la dopamine, plus grand sera votre désir sexuel. Le niveau de dopamine est boosté par l’olfaction, les émotions, la recherche de plaisir ou la simple présence du partenaire sexuel.
Les phéromones
Les phéromones sont des substances chimiques comparables aux hormones, mais ne sont pas des hormones. Elles sont fabriquées par le corps pour être propagées à l’extérieur et avoir un effet sur le corps des autres.
Les phéromones sont dégagées principalement sous les bras pour les hommes et au niveau des mamelons pour les femmes. Pratiquement, lorsque des femmes dégagent de leur corps des phéromones, certains hommes les trouveront alors particulièrement attirantes et vice-versa. Cela conduit à une augmentation du taux de testostérone ou d’œstrogènes. Elles sont libérées en masse au moment de l’orgasme.
La question est : ont-elles un rôle à jouer dans le désir sexuel ? Bien que leur réel rôle dans le désir sexuel ne fasse pas l’unanimité parmi les scientifiques, il semblerait qu’elles participent grandement dans l’attraction sexuelle, l’excitation, et même le déclenchement de l’ovulation.
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